J'ai été touché par le témoignage de mon Ami Samuel,
la musique lui a inspiré ce poème :
Et puis un jour on construit un carton,
Un carton banal et sans intérêt,
Un carton qui devient un écrin pour les plus beaux des objets.
La maison de notre enfance doit accueillir une nouvelle famille,
Nous devons trier les souvenirs, choisir ceux que l’on garde.
On retrouve un livre, une voiture, une photo, un déguisement.
Des souvenirs d’enfants. Des souvenirs de bonheur.
On sourit, mais on est triste.
On sourit de redécouvrir notre passé.
On sourit mais ce n’est qu’en apparence, au fonds de nous on pleure.
On pleure car on range une partie de notre vie dans des boîtes,
On pleure car on retrouve des instants de vie de ceux qui sont partis,
On pleure devant un cartable, un porte-clés, une casquette.
Le temps s’était arrêté et il repart soudainement.
On charge les cartons et on part.
Le camion rempli de souvenirs, les yeux remplis de larmes.
On regarde une dernière fois dans le rétroviseur et on pleure.
Il y a des pages à tourner, il y a des livres à fermer.
Mais il ne faut jamais oublié que l’on ne doit jamais regretter.
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